Miels, produits laitiers et plantes médicinales


AUTEUR.E : Journal La Montagne


L'ARTICLE :
  • Les adhérents de l’Amap peuvent rencontrer les vendredis trois nouveaux producteurs. L’association en compte en tout vingt-deux à ce jour.

L'Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) du Haut-Allier s'est enrichie de trois nouveaux producteurs que les adhérents peuvent rencontrer tous les vendredis de 17 h 30 à 18 h 30 au local de la place Louis-Pommier (à côté de l'école de musique).

Miels. Charlotte Bompard, jeune apicultrice de Chilhac, propose ses miels de montagne, de printemps et de châtaignier. Elle vient tout juste d'obtenir le label bio.

Son aventure avec les abeilles, Charlotte l'a débutée à 19 ans en tant qu'ouvrière apicole dans la Drôme. Elle s'est installée en Haute-Loire en 2013 avec une trentaine de ruches, cheptel multiplié par six à ce jour. Depuis 2016, l'apicultrice est présente sur les marchés de Langeac le jeudi matin, de La Chomette le mardi soir, et sur le marché de producteurs à Brives-Charensac. L'an passé, elle a remporté la médaille d'or pour son miel de sapin à la Foire aux miels d'Aiguilhe.

Produits laitiers. Autre nouveauté : les produits laitiers de chèvre et de brebis de Guy Brémaud, de la Bergerie de Madènes à Chazelles. Installé avec sa famille depuis octobre 2018 sur un petit plateau surplombant la vallée de la Desges, Guy Brémaud a développé son projet d'élevage de chèvres du Rove et de brebis béarnaises, deux races rustiques. Il est labellisé AB. Il propose des chevretons, des bûches et des yaourts de chèvre, des palais et des yaourts de brebis et autres produits mixtes.

Plantes médicinales. Enfin nouvelle venue à Langeac, « Pain'prenelle et coquelicots » d'Annelise Baissat, (de Beaumont), produit et distille des plantes médicinales.

Annelise est venue présenter vendredi dernier ses hydrolats, eaux aromatiques appelées aussi eaux florales.

Les hydrolats sont issus de la distillation d'une plante ou d'une fleur à la vapeur afin d'obtenir une huile essentielle. « Lorsque le processus de distillation est enclenché, la vapeur d'eau entraîne les molécules aromatiques dans l'alambic, précise la jeune productrice. En refroidissant, la vapeur devient liquide et c'est à ce moment-là que l'huile essentielle, grasse, se sépare de l'eau qui n'est plus tout à fait de l'eau puisqu'elle a été chargée en molécules aromatiques. C'est de l'hydrolat ! ». Ces produits font l'objet de cure à un ou deux flacons selon les objectifs.